mercredi 23 décembre 2015

CGT Wars

Il y a un an, la CGT remportait les élections professionnelles dans la fonction publique territoriale et au Conseil régional.
Voici une vidéo de circonstance :

CGT Wars par Eklecty-City

Et que la Force soit avec vous !

Après les élections régionales, la CGT écrit au Président


Dès le 16 décembre, la CGT a écrit au Président du Conseil régional l'attachement des agents à leurs missions de service public et la nécessité de leur donner les moyens de les remplir.
Voici le courrier : 

Monsieur le Président,
Nous souhaitons aujourd’hui vous féliciter pour votre réélection. Nous espérons que cette nouvelle mandature pourra répondre aux attentes d’espoir fortement exprimées, sous diverses formes, lors de ce scrutin.
Concernant le dialogue social, le bilan de la précédente mandature est mitigé et semble trop souvent transparent pour les agents. Il y a eu beaucoup de réunions, c’est vrai. Mais finalement, il s’agissait surtout d’informations descendantes ou sur des sujets avec un impact minime. Peu de dossiers d’envergure concertant la majorité des agents : Régime indemnitaire en 2011, règlement des congés des agents des lycées en 2013 et Plan d’action Travailler et vivre ensemble en 2015.
Nous espérons que cette nouvelle mandature répondra aux attentes des agents de la Région en matière de reconnaissance et d’amélioration des conditions de travail.
Pour cela, nous demandons des engagements et des actes forts de la part de la collectivité :
1. La désignation d’un-e Vice-Président-e en charge du personnel, distinct de l’élu en charge des Finances. Il s’agit de montrer que les ressources humaines ne sont pas considérées que comme une dépense et donc une variable d’ajustement des contraintes financières, mais au contraire comme une des clés de la réussite de toute politique publique.
2.  Un dialogue social rénové :
Un CHSCT qui puisse jouer pleinement son rôle pour tous les agents, autant sur les questions de sécurité que de conditions de travail,
Identification d’une thématique par semestre (revalorisation du régime indemnitaire, évolutions des métiers …), 3 à 4 réunions maximum puis passage en Comité technique et/ou en CHSCT.
3. Des moyens supplémentaires pour permettre aux agents, titulaires et contractuels, d’assurer efficacement leurs missions de service public, en priorité sur 3 points :
La réussite de plan Travailler et vivre ensemble nécessite le renforcement des équipes Ressources Humaines à 2 niveaux :
*  création de 3 à 4 postes supplémentaires en DGRH pour assurer la mise en œuvre, l’accompagnement et le suivi du Plan,
*  création de 6 postes (1 par département) de coordination / accompagnement des managers de proximité dans les lycées.
- Amélioration des remplacements des agents absents et prise en compte des adaptations de postes dans les lycées.
Revalorisation du régime indemnitaire afin notamment de compenser les pertes liées au gel du point d’indice et de poursuivre la réduction des écarts entre les différentes filières.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

                                                                                     

lundi 21 décembre 2015

FN : le visage de la haine (pour ceux qui l’auraient oublié)

Lors de la session plénière du 18 décembre, tous les groupes politiques ont présenté leurs souhaits et orientations pour la nouvelle mandature.

Le FN a profité de cet exercice pour rappeler rapidement « les fondamentaux » de son programme, le plus souvent sans lien avec les compétences régionales : lutte contre la gabegie financière (je crois que c’est un pléonasme), le fiscalisme confiscatoire (pas facile à dire sans bégayer), les diktakts de l’euro-mondialisme (ou du mondialisme européen ?) et prônant ouvertement l’exclusion et la xénophobie : priorité nationale et rejet de la mixité sociale.

Ensuite, ils ont directement attaqué non seulement la CGT, mais plus précisément son secrétaire général adjoint, en citant son nom et son affectation professionnelle (avec un mensonge sur le niveau de responsabilité).

Les propos et plus encore le ton haineux ont choqué l’ensemble des élus républicains présents et les agents qui suivaient la session.

Attaque personnelle, dénonciation publique, calomnie, délation : les méthodes actuelles du FN rappellent que derrière les sourires et les cravates, c’est la haine qui dirige, au mépris des lois et des principes démocratiques.

Télécharger l’intervention du FN et notre journal ACTION N°13, source du courroux


vendredi 11 décembre 2015

Le Front national : Un danger pour le monde du travail et la démocratie


Le premier tour des élections régionales a permis à l’extrême droite de réaliser un triste record : après les 4,1 millions de voix obtenues lors des élections départementales de mars 2015, le FN triple son score des élections régionales de 2010. Il récolte plus de 6 millions de voix et est en tête dans 6 régions sur 13. L’abstention reste très élevée, notamment chez les jeunes : c’est 1 électeur sur 2 en moyenne qui ne s’est pas déplacé.

Ces résultats sont encore une fois le signe de la grave crise démocratique et sociale que traverse notre pays et sur laquelle la CGT ne cesse d’alerter. Le chômage et la précarité atteignent des records. La mise en concurrence des territoires accentue les inégalités et la relégation. L’absence de réponse au dumping social généré par la mondialisation capitaliste et par les impasses des politiques libérales et austéritaires menées en Europe offre un boulevard au repli nationaliste et à la préférence nationale. Ce qui est en cause, c’est les promesses non tenues et la démission du politique face au marché. La fuite en avant dans la dérive sécuritaire est une impasse qui conduit à normaliser le discours de l’extrême droite.

Il y a urgence à ce que les leçons soient tirées. Par le gouvernement qui a renié ses promesses, comme par l’ensemble des partis républicains. Le syndicalisme est aussi interpellé par ce résultat. La CGT, pour ce qui la concerne, renforcera son travail de terrain et de proximité.

Le Front National n’est pas un parti comme les autres
et constitue une grave menace pour la démocratie et le monde du travail.

La CGT le combat parce que son approche est fondée sur l’inégalité, en fonction des nationalités, des origines, des religions, des couleurs ou des sexes. Le FN divise et met en opposition le monde du travail, et fait ainsi le jeu du patronat. Il porte un projet de régression sociale, et notamment l’austérité avec la suppression d’un fonctionnaire sur deux dans les collectivités territoriales. Dans les collectivités qu’il dirige, le FN s’attaque à la culture, aux associations et aux droits des femmes et casse le lien social. Il remet en cause notre système de solidarité, en portant la suppression des cotisations sociales. Il menace les libertés durement conquises par les travailleurs, la liberté d’expression au travail comme dans la société, la liberté de la presse, ou encore la liberté de mobilisation et d’organisation. La CGT appelle à mettre en échec partout le Front National sur ses prétentions électorales et ses objectifs politiques et sociaux.

La CGT continuera à faire vivre la déclaration unitaire intersyndicale de juin 2015 « Vivre ensemble, travailler ensemble » et amplifiera le débat avec ses syndiqués et les salariés.

Il y a urgence à ouvrir des perspectives de progrès social en France, en Europe et dans le monde. Plus que jamais, la CGT appelle les salariés à s’organiser et à se mobiliser ensemble pour défendre leurs droits et leurs libertés et mettre de nouvelles conquêtes sociales à l’ordre du jour.

Montreuil le 8 décembre 2015.

vendredi 4 décembre 2015

Impact sur les agents et les métiers des projets en cours (portail, GED ...)

Le Syndicat CGT du Conseil régional Centre-Val de Loire a écrit au Directeur Général des Ressources Humaines sur l'impact sur les agents et les métiers des projets en cours : portail des subventions et gestion électronique des documents.

Voici le message envoyé le 27 novembre 2015 :
"Plusieurs projets en cours de mise en place vont impacter plus ou moins fortement les façons de travailler, voire le cœur-même des missions de nombreux agents.
Il s’agit notamment du portail des subventions et de la gestion électronique des documents.

En participant aux différentes réunions ou en échangeant avec les agents, nous constatons que l’impact sur les agents et les métiers est rarement évoqué.

Nous souhaitons donc vous alerter sur 2 points en particulier :
- Le travail de saisie de données sur informatique (notamment dans Progos) et de numérisation de documents correspond à la majorité du temps de travail de nombreus-e-s assistant-e-s. La mise en place du portail va donc modifier en profondeur leurs missions.
- Le système de gestion électronique des documents va obliger la quasi-totalité des agents du siège à modifier et adapter leurs méthodes de travail. Ces changements, d’une envergure rarement égalée dans notre l’activité administrative de notre collectivité, nécessite la mise en place de moyens techniques mais aussi humains pour un accompagnement de proximité.

N’ayant constaté aucun signe de prise en considération de ces problématiques par la Région (pas de groupe de travail spécifique, rien en Comité technique alors que certaines mises en œuvre démarrent dès le début 2016), nous souhaitons aujourd’hui attirer votre attention sur ces questions et pouvoir échanger avec vous, pour garantir la prise en considération de la dimension humaine de ces changements."

jeudi 3 décembre 2015

Libération : Les syndicats se mobilisent contre la tentation du vote FN

A lire sur Libération.fr :
"Le Front national n’est pas l’allié des travailleurs, qu’ils soient smicards, ouvriers, au chômage ou cadres. Au contraire, il pourrait, s’il prenait la tête de certaines régions, fragiliser leurs situations.

A quatre jours du premier tour des élections régionales, tel est le message de la plupart des syndicats : il faut barrer la route à l’extrême droite."

L'article complet : http://www.liberation.fr/france/2015/12/02/les-syndicats-se-mobilisent-contre-la-tentation-du-vote-fn_1417838


Retrouver notre article sur le sujet dans le journal ACTION N°13 :
Extrême-droite : l’imposture sociale
Dans le contexte actuel de multiplication des propos haineux, racistes et xénophobes, le syndicat CGT du Conseil régional du Centre rappelle son attachement aux idéaux républicains d’égalité et de justice sociale.
La CGT est toujours inscrite, aux côtés d’autres syndicats salariés, étudiants et lycéens, dans une campagne unitaire contre l’extrême-droite, ses idées et ses pratiques. Ceci a notamment abouti à la création d’un observatoire national intersyndical des pratiques municipales de l’extrême-droite.
Nous estimons qu’il est de la responsabilité du syndicalisme de combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet de l’autre et la division des salariés, pour mieux cacher leur incapacité à tracer des perspectives d’avenir et de justice sociale.

L’extrême-droite est un problème. Pas une solution.


 

mardi 1 décembre 2015

Elections régionales décembre 2015

Les élections régionales sont toujours un moment important pour les agents des Conseils régionaux.
En effet, au delà des politiques publiques importantes menées par notre collectivité et que nous sommes chargés de mettre en oeuvre, les futurs élus seront aussi nos patrons.

Il est donc important que les représentants du personnels jouent leur rôle en invitant les agents à s'intéresser à la chose publique.

Certains syndicats ont choisi de questionner les candidats par écrit sur quelques sujets choisis.
Les réponses ressemblent évidemment à de belles promesses de campagne qui n'engagent, on le sait bien, que ceux qui les croient.

La CGT a choisi de publier 2 articles dans son journal ACTION N°13 :
- Un article invitant les agent à suivre la campagne et présentant des faits
- Un article rappelant la campagne nationale unitaire contre l'extrême-droite, ses idées et ses pratiques à laquelle participe activement la CGT depuis plusieurs années : Extrême-droite : l'imposture sociale.


Cela nous a donné droit aux honneurs de la presse locale, une brève publiée dans la République du Centre reproduite ci-dessus qui se demande si nous sommes "partisan".

En vous basant sur la définition du Larousse, nous vous laissons vous faire votre propre opinion.


La Gazette - entretien avec le secrétaire Général de la Fédé CGT des services publics



"Baptiste Talbot a été réélu secrétaire général de la Fédération CGT des services publics, lors du congrès de cette fédération qui s’est tenu du 23 au 26 novembre à Poitiers.

Il évoque pour La Gazette l’actualité tragique de ces dernières semaines, et l’avenir de la fonction publique."

Retrouvez son interview complète sur le site de la Gazette des communes :
http://www.lagazettedescommunes.com/420542/pour-une-intransigeance-totale-face-aux-idees-du-front-national-baptiste-talbot-cgt/



lundi 16 novembre 2015

ACTION N°13

Le N°13 d'ACTION, le journal du syndicat CGT du Conseil régional du Centre est sorti.

Au menu, un retour sur les résultats des élections professionnelles du 4 décembre 2014, un point sur le CHSCT , un dossier sur le plan d'action Travailler et vivre ensemble au Conseil régional Centre-Val de Loire, un article sur l'entretien professionnel, un article sur les élections régionales de décembre 2015 et un point sur la campagne intersyndicale : Extrême-droite : l'imposture sociale.

Téléchargez-le 

Comme d'habitude, ce journal est en cours de distribution dans tous les services du siège de la Région et dans la plupart des lycées.

Attentats à Paris : Déclaration de la CGT

Attentats à Paris
Indignation et soutien aux familles endeuillées


Déclaration de la CGT

La CGT est profondément choquée et indignée par les attentats criminels qui ont été perpétrés la nuit dernière à Paris.
Toute la CGT tient à témoigner de son soutien et de sa solidarité à l’ensemble des familles touchées par cette tragédie.
Elle salue la mobilisation extraordinaire de l’ensemble des agents des services et entreprises publics, qui montrent en chaque circonstance, leur engagement au service des populations.
Les militants et les syndiqués de la CGT continueront plus que jamais à défendre au quotidien les valeurs de solidarité, de paix et de fraternité, valeurs essentielles de la démocratie et de notre république.
Alors que notre société vit une crise économique et sociale terrible, ces fondamentaux doivent être réaffirmés plus que jamais. Face à ces actes criminels sans précédent, toutes tentatives d’opposition de salariés ou de citoyens doivent être condamnées.
Le gouvernement vient de prendre des mesures d’urgences en matière de sécurité. La CGT réaffirme son attachement aux libertés individuelles et collectives. Au-delà de ces heures d’émotion et de recueillement, d’autres mesures, tant au niveau national qu’international, seront à mettre en œuvre rapidement pour retrouver ces valeurs de la République et conquérir une paix durable partout dans le monde.
Le mouvement syndical français et mondial doit s’unir dans cette période. Les messages de condamnation et de soutien arrivés de nombreux pays du monde, montrent que c’est possible et indispensable.

Montreuil, le 14 novembre 2015

lundi 28 septembre 2015

Le FN et les fonctionnaires

Région Nord Pas-de-Calais / Picardie :
En cas de victoire, Marine Le Pen envisage de supprimer des postes de fonctionnaires territoriaux
 
Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/nord-pas-de-calais-picardie-en-cas-de-victoire-mme-le-pen-envisage-de-supprimer-des-postes-de-fonctionnaires-territoriaux-814577.html




 L’extrême droite prospère sur le terrain de la désespérance sociale et des promesses non tenues. Sa progression n’est pourtant pas inéluctable. 

Il est de la responsabilité du syndicalisme de mettre les salariés en garde contre l’imposture sociale du FN et de combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet de l’autre et la division des salariés, pour mieux cacher leur incapacité à tracer des perspectives d’avenir et de justice sociale.  



mercredi 16 septembre 2015

Comité Technique du 11 juin 2015 - PV

 

Télécharger le Procès-verbal de la réunion du Comité Technique du 11 juin 2015

Voici le détail des interventions CGT :

1 - Prévention des risques psycho-sociaux : Plan d'action : Travailler et vivre ensemble
Rappel : le plan d'action avait été reporté lors du Comité technique de juin 2015 sur demande des syndicats. Le plan présenté était très éloigné des travaux menés en groupe de travail. Suite au retrait, 3 réunions du groupe de travail ont permis de finaliser le document.

Le travail supplémentaire a permis d'améliorer le plan d'action :
- Présentation des éléments-clés du diagnostic. Ca permet de savoir pourquoi on met en place ces actions.
- Dimension humaine plus importante
- Les actions et les outils plus développés
- Travail en cours sur les modes de communication aux agents
- Moyen supplémentaire : 1 poste de coordination

La CGT s'est engagée activement dans cette démarche depuis le début.
Nous acceptons de valider ce plan te nous nous engageons à continuer en ce sens.

La CGT réaffirme que les moyens mis en oeuvre ne sont pas suffisants.
Nous demandons une fois de plus un renforcement de l'équipe actuelle à hauteur de 3 à 4 postes.
La CGT est la seule organisation a demander des moyens supplémentaires.

2 - Evolution de l'organisation de la Direction de la Culture et de la Direction de l'Inventaire et du Patrimoine
La réorganisation va dans le bon sens, mais la communication aux agents n'a pas réalisée correctement, notamment à la Direction de la Culture.
Il reste des questions à régler, notamment sur le poste en moins et les missions en plus à l'Inventaire du patrimoine.
Certains bureaux de la Direction de la Culture sont surchargés et peu adaptés (3 voire 4 agents dans certains bureaux).
Quelle prises en compte des difficultés déjà identifiées : défaut de mode de communication, comportements managériaux inadaptés, burn-out ... ?
Quelles mesures envisagées pour créer de la cohésion au sein des équipes et des différents services ? Notamment par rapport à éloignement géographique : Inventaire, chéquier CLARC



3 - Bilan Social 2014
Comme à chaque présentation, seule la CGT est intervenue sur document important, autant en volume (48 pages) que sur le fond.
Nous avons demandé un certains nombre de précisions  et d'explications.
Nous avons insisté sur les données sexuées. Elle mettent en lumière de réelles différences entre hommes et femmes : dans les grades de A+ (surtout des hommes) et de C (surtout des femmes), l'accès aux poste de DG, d'agent d'entretien, d'agent d'encadrement dans les lycées,  les temps partiels, les rémunérations.
La CGT a à nouveau demandé l'application du régime indemnitaire aux contractuels de courte durée.

4 - Question diverses
La CGT a demandé un retour d'information sur les dysfonctionnements et aménagements du bâtiment Calvin. Les réponses sont dans le PV.

mardi 15 septembre 2015

23 septembre 2015 - Journée d'action pour la défense des libertés syndicales


Le 23 septembre 2015, la CGT organise une journée nationale pour exiger le respect des libertés d’expression et d’action syndicale. Les situations d’atteinte à ces libertés concernent aussi bien les militant-e-s du public que ceux du privé. La remise en cause des hébergements des Unions Locales ou Unions Départementales par les municipalités ou conseils départementaux est une réalité en forte expansion.

Ainsi, le 23 septembre, partout en France, les organisations de la CGT sont appelées à organiser des initiatives : rassemblements, manifestations, conférences de presse… qui pourront déboucher sur des rencontres avec les préfets afin d’exiger l’arrêt des atteintes aux libertés syndicales et de faire connaître les propositions de la CGT.

Aujourd’hui, nous identifions même une centaine de cas de criminalisation de l’action syndicale.

C’est pourquoi la CGT demande également une audience auprès de la Ministre de la Justice afin de porter ses exigences, à savoir :
- Une loi d’amnistie pour tout-e-s les militant-e-s syndicalistes et associatifs ;
- Le renforcement de la protection des militant-e-s syndicaux, agissant dans l’intérêt général des salarié-e-s dans le cadre d’actions collectives, en modifiant d’une part le Code pénal et d’autre part, en supprimant le prélèvement d’ADN de tout-e-s les militant-e-s ;
- L’engagement de l’État d’assurer le respect des libertés syndicales en garantissant l’application du droit que ce soit dans le secteur privé ou public et en sanctionnant celles et ceux qui bafouent la loi.
- Le renforcement de la loi pour garantir la pérennité de l’hébergement des organisations syndicales à titre gracieux par les collectivités territoriales.

Afin de permettre la participation à ces initiatives, la Fédération CGT des Services publics met à disposition un préavis de grève de 0 à 24 h pour la journée du mercredi 23 septembre 2015, préavis couvrant l’ensemble des personnels de son champ de syndicalisation.

Téléchargez le tract de la CGT

 

Vers un « droit à la déconnexion » au travail - Article Le Monde.fr

La réforme du droit du travail intégrera des mesures destinées à encadrer « la transformation numérique de notre économie ». Manuel Valls l’a dit, le 9 septembre, quelques instants après s’être vu remettre le rapport de l’ex-directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle, qui encourage le développement de la négociation collective pour élaborer les normes sociales.

Le premier ministre considère que le développement des technologies digitales dans le monde de l’entreprise a des « impacts sociaux sur la vie au travail qui seront de plus en plus lourds ». Dès lors, il convient d’agir. Le sujet sera probablement abordé lors de la conférence sociale du 19 octobre. Des dispositions devraient également être inscrites dans le projet de loi que Myriam El Khomri présentera, fin 2015 ou début 2016, afin d’accorder plus de place aux accords de branche et d’entreprise dans « notre système de relations professionnelles ».


Pour nourrir sa réflexion, la ministre du travail dispose d’un rapport supplémentaire, rendu, mardi 15 septembre, par Bruno Mettling, directeur général adjoint d’Orange, chargé des ressources humaines. Il dresse un état des lieux, très documenté et parfois éloquent, sur les effets du numérique dans les relations de travail. Il formule aussi trente-six préconisations, en suivant une approche qui se veut équilibrée.

« Le numérique est d’abord une opportunité pour penser différemment l’organisation du travail, le fonctionnement de l’entreprise au quotidien, confie M. Mettling au Monde. Mais il peut aussi être porteur de risques pour la santé des salariés, qu’il convient d’anticiper. Il ne faut pas que ça serve de prétexte pour mettre à bas le code du travail. »

« Infobésité »

La numérisation de l’économie a pris une ampleur spectaculaire. Aujourd’hui, 90 % des cadres disposent d’un micro-ordinateur sur leur lieu de travail. Et le nombre de smartphones a été multiplié par six depuis 2008.

Or, selon M. Mettling, l’utilisation de tels équipements conduit parfois à une « surcharge informationnelle et communicationnelle » qui peut se révéler « contre-productive » en faisant intrusion dans la vie privée des salariés. Cette « infobésité » engendre, dans certains cas, du stress, « un sentiment de fatigue » et « pose en creux la question des risques psychosociaux ». Réguler l’usage de ces outils constitue donc une question « centrale, notamment pour les cadres ».

C’est pourquoi le dirigeant d’Orange propose d’instaurer « un droit à la déconnexion professionnelle qui doit se généraliser par négociation d’entreprise ». « Pour être effectif, ajoute-t-il, il doit s’accompagner d’un devoir de déconnexion dont le respect incombe d’abord à chacun d’entre nous, mais aussi à l’entreprise. Il revient, en effet, à celle-ci de former ses collaborateurs au bon usage des outils digitaux. Les dirigeants doivent également se montrer exemplaires. »

Le rapport ne fixe pas de solutions clés en main, mais cite plusieurs exemples : ainsi, Volkswagen a lancé un « dispositif de mise en veille des serveurs », entre 18 h 15 et 7 heures du matin, pour les smartphones professionnels ; de son côté, la société de e-commerce Price Minister a mis en place une demi-journée par mois sans courriels, afin de privilégier les échanges oraux entre salariés.


Source : Le monde.fr


L'utilisation abusive des TIC fait partie des priorités du Syndicat CGT du Conseil régional du Centre depuis plusieurs années.
Nous estimons qu'une séparation claire est nécessaire entre temps de travail et temps de non-travail.
L'équilibre entre ces 2 activités est profitable autant à l'individu qu'à la qualité du service public rendu sur le temps de travail.

vendredi 28 août 2015

Travailler et vivre ensemble au Conseil régional

Le syndicat CGT du Conseil régional du Centre s'est beaucoup investi dans les travaux du plan d'action sur les risques psycho-sociaux (RPS).
Ce plan est désormais adopté.
Il se nomme Plan d'action Travailler et vivre ensemble.
Il est important de le faire vivre.


Pour cela, le plan prévoit un comité de suivi élargi avec des représentants du CHSCT, des représentants des managers et des représentants des agents.

Pour la CGT, plus il y aura d'agents (managers et non-managers) impliqués dans la démarche, plus elle aura de chances d'avancer.

Une publication sur Ariane vient de proposer à chacun de s'engager :

Le plan de prévention « travailler et vivre ensemble » prévoit qu’un comité de suivi composé de membres du CHSCT, de managers et d’agents déterminera la planification des actions, les modalités de mise en œuvre et organisera l’évaluation des 28 actions.
Ce comité de suivi comprendra 15 personnes : 1/3 de représentants du CHSCT, 1/3 de managers et 1/3 d’agents.
Il convient maintenant de connaître les agents et les encadrants intéressés pour faire partie de ce Comité de suivi. Vous pouvez poser  votre candidature avec avis de votre supérieur hiérarchique auprès de la DGRH à Hélène Lamy au plus tard le 15 septembre.
La sélection des agents retenus parmi l’ensemble des candidatures s’effectuera en tenant compte des représentations par filières, par catégories et par métiers.


mercredi 24 juin 2015

Déclaration de la Fédération CGT des Services publics et de ses syndicats des personnels des Conseils régionaux



À l’occasion du congrès de l’Association des Régions de France, la Fédération CGT des Services publics et ses syndicats de conseils régionaux posent leurs exigences pour le service public et les personnels.




La loi du 17 janvier 2015 prévoit, au 1er janvier prochain, la mise en place d’une nouvelle carte des régions de France ramenant à 13 le nombre de régions métropolitaines.

Cette réforme a été décidée par le gouvernement sans aucune consultation ni des citoyens, ni des exécutifs des 16 conseils régionaux concernés par les futures fusions, ni des organisations syndicales des agents de la Fonction publique territoriale qui auront à la mettre en place.

A quelques mois de l’entrée en vigueur de cette réforme, ses modalités ne sont pas connues des personnels, notamment parce qu’elles dépendent en partie du projet de loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), encore en discussion au Parlement.
Face aux risques que cette réforme imposée par l’Etat central, improvisée et précipitée, fait courir tant au service public qu’aux agents qui sont en charge de le mettre en œuvre, la Fédération CGT des Services publics, avec ses syndicats des personnels des conseils régionaux, particulièrement ceux des 16 régions fusionnées, en appellent au respect des cinq principes suivants :

1) Maintien du plus haut niveau de service public au bénéfice des usagers des politiques régionales, y compris celles spécifiques à certains Conseils régionaux
La réforme, qui a d’emblée été présentée comme devant produire des économies en termes de dépenses publiques, ne doit pas conduire à pénaliser les publics concernés par les compétences des Régions : lycéen-ne-s, apprenti-e-s, usagers des trains régionaux, bénéficiaires de la formation professionnelle et particulièrement les demandeurs d’emploi, étudiant-e-s des formations sanitaires et sociales, associations, notamment.

2) Pas de mobilité géographique forcée pour les agents des conseils régionaux
Les agents ne doivent pas être contraints à la mobilité en fonction des nouveaux organigrammes. La mobilité doit demeurer un choix, faisant l’objet le cas échéant de dispositifs d’accompagnement. Cela suppose aussi la mise en place de réseaux territorialisés garantissant la présence des services sur l’ensemble du périmètre de chaque région.

3) Egalité de traitement entre tous les agents de la nouvelle collectivité
L’harmonisation des régimes des agents venus des précédentes régions devra conduire à ce que, conformément au Statut de la Fonction publique, à égalité de grade et d’emploi, tous les agents disposent du même régime indemnitaire et des mêmes avantages (protection sociale complémentaire, œuvres sociales, indemnité de restauration, congés, aménagement de la réduction du temps de travail, etc.).
_Si un délai d’adaptation peut être nécessaire pour arrêter les nouvelles dispositions dans le respect du dialogue social, la mise en œuvre de ce principe républicain d’égalité entre les agents devrait être effective dans le courant de l’année 2016.

4) Pas de perte de pouvoir d’achat pour les agents
L’harmonisation des régimes des agents doit être menée de façon à ce qu’aucun agent, à grade et emploi constant, ne voit sa situation dégradée en terme de traitement, de régime indemnitaire ou d’avantages conquis au sein de la collectivité d’origine (protection sociale complémentaire, œuvres sociales, indemnité de restauration, etc.).

5) Maintien de l’emploi
Au regard des besoins de service public, le maintien des effectifs est un socle qui doit être garanti dans les nouvelles régions. La situation des personnels non-titulaires doit être considérée avec une attention particulière et les collectivités doivent considérer la pérennité de leurs emplois comme une priorité, ce qui suppose des politiques volontaristes de titularisation.

Alors que le projet de Loi NOTRe arrive en seconde lecture devant l’Assemblée nationale, la Fédération CGT des Services publics, avec ses syndicats des personnels des conseils régionaux, demande aux député-e-s de s’engager à traduire — notamment au sein des futurs articles 35 et 37 — ces principes en dispositions garantissant leur respect.

Ils demandent particulièrement aux président-e-s des 16 actuelles régions concernées par les futures fusions de soutenir cette démarche auprès du Parlement. La Fédération CGT des Services publics et ses syndicats des personnels des conseils régionaux leur demandent de confirmer ce soutien en paraphant avec les représentants de leur personnel un protocole d’accord reprenant au minimum ces cinq principes.
Le 24 juin 2015

Téléchargez la déclaration

vendredi 10 avril 2015

Eloge des syndicats par Serge Halimi - Le Monde Diplomatique

Voici une article intéressant paru dans le Monde Diplomatique :

Puisque chacun prétend se soucier de l’envol des inégalités, pourquoi cette analyse du Fonds monétaire international (FMI) est-elle passée à ce point inaperçue (1) ? En raison de ses conclusions ? Dans une étude présentée en mars dernier, deux économistes issues de ce temple du libéralisme relèvent « l’existence d’un lien entre la baisse du taux de syndicalisation et l’augmentation de la part des revenus les plus élevés dans les pays avancés durant la période 1980-2010 ». Comment expliquent-elles ce lien ? « En réduisant l’influence des salariés sur les décisions des entreprises », l’affaiblissement des syndicats a permis d’« augmenter la part des revenus constitués par les rémunérations de la haute direction et des actionnaires ».

Selon ces économistes du FMI, « une moitié environ » du creusement des inégalités que les libéraux préfèrent traditionnellement attribuer à des facteurs impersonnels (mondialisation, technologies, etc.) découlerait du déclin des organisations de salariés. Doit-on s’en étonner ? Quand le syndicalisme, point d’appui historique de la plupart des avancées émancipatrices, s’efface, tout se dégrade, tout se déplace. Son anémie ne peut qu’aiguiser l’appétit des détenteurs du capital. Et son absence, libérer une place qu’envahissent aussitôt l’extrême droite et l’intégrisme religieux, s’employant l’une comme l’autre à diviser des groupes sociaux dont l’intérêt serait de se montrer solidaires.

Or l’effacement du syndicalisme ne tient ni du hasard ni de la fatalité. En avril 1947, alors que l’Occident s’apprête à connaître trente ans de prospérité un peu mieux partagée, Friedrich Hayek, un penseur libéral qui a marqué son siècle, dresse déjà la feuille de route de ses amis politiques : « Si nous voulons entretenir le moindre espoir d’un retour à une économie de liberté, la question de la restriction du pouvoir syndical est une des plus importantes. » Hayek prêche alors dans le désert, mais quelques décennies plus tard, grâce à l’intervention directe — et brutale — de deux de ses admirateurs, Ronald Reagan et Margaret Thatcher, lors de conflits du travail marquants (les contrôleurs aériens américains en 1981, les mineurs britanniques en 1984-1985), le « pouvoir syndical » a rendu l’âme. Entre 1979 et 1999, le nombre annuel de grèves impliquant au moins mille salariés passe aux Etats-Unis de deux cent trente-cinq à dix-sept, celui des jours de travail « perdus », de vingt millions à deux millions (2). Et la part du salaire dans le revenu national recule... En 2007, sitôt élu président de la République, M. Nicolas Sarkozy fait à son tour voter une loi restreignant le droit de grève dans les services publics. L’année suivante, il pavoise tel un gamin hilare : « Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit. »

En bonne logique, l’étude du FMI aurait dû insister sur l’urgence sociale et politique de renforcer les organisations de salariés. Elle estime plutôt qu’« il reste à déterminer si l’accroissement des inégalités dû à l’affaiblissement des syndicats est bon ou mauvais pour la société »... Ceux qui ont déjà une petite idée de la réponse en tireront sans effort la conclusion qui s’impose.

mardi 24 mars 2015

9 avril 2015 - journée d'action nationale interprofessionnelle





NON AUX POLITIQUES D’AUSTERITE, OUI AU DEVELOPPEMENT DES SERVICES PUBLICS !

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l’ensemble des salariés du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

En cohérence avec la déclaration unitaire des organisations de la Fonction publique (CGT, FO, FSU, Solidaires, FAFP), les organisations syndicales CGT, FO, FA-FPT, FSU et SUD de la Fonction publique territoriale répondent à cet appel.

Il s’agit de s’engager dans un processus de mobilisation pour contrer l’austérité budgétaire renforcée par le Pacte de responsabilité, qui s’appliquent aux collectivités territoriales, aux fonctionnaires et aussi aux citoyens :
- Avec la réforme territoriale et la prochaine loi NOTRe, qui se traduit par la désorganisation des collectifs de travail dans de nombreux services, par l’augmentation des inégalités entre territoires.
- Avec les fusions des services, les mobilités forcées, l’augmentation de la souffrance au travail, l’absence de consultation des salariés et des fonctionnaires.
- Avec des pertes massives d’emplois de personnels territoriaux et par des atteintes fortes aux droits collectivement acquis des agents.
- Avec le plan d’économies de 11 milliards pour les collectivités territoriales d’ici 2017, qui poursuit la réduction des investissements locaux, des effectifs et de la masse salariale sans se préoccuper des besoins des populations.
- Avec le gel des salaires et du point d’indice depuis plus de 5 ans, ce gel qui accentue la perte considérable du pouvoir d’achat des fonctionnaires et contractuels.


Toutes ces mesures sont liées à la poursuite des politiques d’austérité, massivement rejetée par les fonctionnaires et les contractuels. Avec les organisations syndicales CGT, FO, FA-FPT, FSU et SUD de la Fonction publique territoriale, elles et ils revendiquent :
- L’augmentation générale des traitements
- L’arrêt des restructurations, des suppressions de postes et la création des emplois nécessaires.
- Un plan d’investissement public pour relancer l’économie
- Les moyens financiers à la hauteur des besoins pour l’ensemble des secteurs (aide à la personne, petite enfance, ...)


Le jeudi 9 avril 2015, par la grève interprofessionnelle et dans les manifestations, faisons-nous entendre !

Toutes les infos sur le site de la Fédération CGT des Services publics