mercredi 27 septembre 2017

10 octobre 2017 : journée d'action nationale et unitaire




LE 10 OCTOBRE 2017
IL Y A URGENCE
MACRON AGGRAVE LES ATTAQUES CONTRE NOS SALAIRES, NOS RETRAITES, NOS CONDITIONS DE TRAVAIL

Pendant la campagne présidentielle, Macron l’annonçait, tous les salariés, publics, privés, retraités verraient leur pouvoir d’achat augmenter. Force est de constater que, pour les fonctionnaires, encore une fois, le compte n’y est pas, bien au contraire !

Jamais aucune profession n’avait été autant méprisée par trois présidents successifs qui ont gelé durablement la valeur du point d’indice (élément central de la rémunération des agents de la Fonction publique) et ainsi organisé la baisse du pouvoir d’achat des agents publics et assimilés.

Alors que Macron prévoit de s’attaquer aux régimes particuliers de retraite, la CGT alerte sur les conséquences du blocage des salaires qui impacte le montant des pensions entrainant une mise en péril de la CNRACL (Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales).

1 – GEL DU POINT D’INDICE
Depuis 2000, les très faibles augmentations de la valeur du point d’indice, puis son gel sur les 7 dernières années, ont provoqué une chute du pouvoir d’achat des fonctionnaires de 14 % (et ce malgré une aumône de 0,6 % en juillet 2016 puis en février 2017 après une mobilisation importante des agents de la Fonction publique).
Cela représente :
Pour un agent de catégorie C percevant 1200 €/mois : 168 € de perte mensuelle ;
Pour un agent de catégorie B percevant 1500 €/mois : 210 € de perte mensuelle ;
Pour un agent de catégorie A percevant 2000 €/mois : 280 € de perte mensuelle.
Pour le reste de l’année 2017 et pour 2018 le gouvernement annonce sa volonté de geler encore la valeur du point d’indice.
La CGT revendique un dégel du point d’indice avec mesures de rattrapages des pertes depuis 2000.
Point d’indice différencié
2 – POINT D’INDICE DIFFERENCIE
Macron prétend vouloir augmenter la valeur du point d’indice pour certains fonctionnaires et pas pour d’autres, notamment les fonctionnaires territoriaux. La réalité, c’est qu’avec cette déconnection des territoriaux du Statut général des fonctionnaires, Macron permettrait ainsi aux collectivités de fixer « arbitrairement » les rémunérations des agents et de mettre en place des « statuts locaux », tout cela ouvrant la porte au salaire à la « gueule du client » et à une vague de privatisations.
Dans sa continuité des attaques contre l’héritage de 1945, Macron le privatiseur veut tordre le cou au Statut général des fonctionnaires, seul garant aujourd’hui de l’existence d’un service public égalitaire sur tout le territoire auprès de tous les usagers.
La CGT revendique un statut unifié des fonctionnaires — notamment en renforçant le titre 1 avec le maintien d’une grille indiciaire nationale pour toute la Fonction publique — étendant à tous les agents les meilleurs garanties et droits afin de mettre fin aux disparités entre les 3 versants.

3 – Augmentation de la CSG de 1,7 point
Le gouvernement Macron-Philippe a annoncé, parallèlement aux ordonnances contre le Code du travail, le remplacement de la cotisation salariale d’assurance maladie (0,75 % pour
les salariés du privé) et d’assurance chômage (2,4 %) par une augmentation de 1,7 point du taux de la CSG pour tous ceux qui en sont redevables.
Dès le 1er janvier 2018, avec ce nouveau prélèvement sur nos salaires, la réduction de notre traitement indiciaire va se situer entre 17 et 100 € par mois. Seule cette partie salariale compte pour le calcul de nos retraites et cette ponction va impacter le montant déjà faible des pensions.
La compensation prévue par le gouvernement est tout simplement injuste : il prévoit de remplacer cette perte par une prime, versée aux seuls fonctionnaires en poste au 31 décembre 2017 — tant pis pour les nouveaux —, prime qui, bien entendu, ne rentrera pas dans le calcul des retraites. En plus, ce dispositif serait dégressif au fur et à mesure de l’avancée dans la carrière… Bref, encore une perte sèche pour les fonctionnaires qui sont déjà largement impactés dans leur niveau de vie.
La CGT a toujours rejeté l’étatisation des recettes de santé au détriment du salaire différé et refuse donc non seulement l’impôt CSG, mais encore plus son augmentation. À présent,
Macron entend augmenter la CSG pour l’affecter aux collectivités afin de compenser la suppression de la taxe d’habitation !

Jour de carence
4 – Jour de carence
Cette lubie inventée par Sarkozy et reprise par Macron est un non-sens. Le traitement (salaire) d’un fonctionnaire est lié à son grade et n’est aucunement lié aux aléas de sa production. Cette notion n’a aucun sens dans la convention qui fonde le Statut du fonctionnaire depuis 1946. Concernant un salarié du privé, c’est différent puisque le système de rémunération est fondé sur sa production de richesses et quand il est absent il est censé ne pas produire.
Donc, à poste non pourvu, salaire non versé. Mais, dans plus de 80 % des cas, ce sont les employeurs qui prennent en charge ces 3 jours de carence, car c’est prévu dans la convention collective.
Donc, si véritablement le gouvernement souhaitait l’équité, il supprimerait tout simplement ce jour de carence pour tous.
C’est d’ailleurs ce que la CGT revendique.
PPCR
5 – PPCR
Une des 10 raisons pour lesquelles la CGT a refusé de signer l’accord PPCR est que la refonte des grilles, faussement présentée comme favorable, avait une mise en place trop étalée dans le temps (allongement des carrières) : elle risquait donc d’être remise en cause, voire être ajournée par le gouvernement suivant… et, là encore, la CGT avait raison puisque le gouvernement prévoit de retarder l’évolution des grilles et donc de retarder l’augmentation
des rémunérations des fonctionnaires liées à ces grilles.
La CGT revendique :
De véritables améliorations de carrières pour tous, à l’opposé des mesures du protocole PPCR imposé par le gouvernement ;
La mise en place de grilles indiciaires qui permettent une évolution de carrière sur au moins deux grades ;
Une évolution de rémunération de 1 à 2 sur un même grade avec un salaire minimum à 1 800 € en début de carrière pour la catégorie C.
Formation professionnelle
6 – FORMATION PROFESSIONNELLE
Le gouvernement Hollande a baissé la cotisation du CNFPT qui est l’établissement national dédié à la formation professionnelle pour tous les agents territoriaux. Cette cotisation, calculée sur la masse salariale, est une partie de notre salaire. En baissant cette cotisation, la faisant passer de 1 % à 0,9 %, le gouvernement vole les agents territoriaux sur leur droit à la formation professionnelle.
La CGT revendique
Immédiatement le rétablissement de la cotisation à 1 % ;
Dans un second temps son accroissement à 3 % afin que tous les agents de la FPT puissent bénéficier d’une offre de formation de qualité tout au long de leur vie professionnelle ;
Le maintien des formations en présentielet non devant un ordinateur. D’ÊTRE

MACRON VEUT LIVRER LES AGENTS ET LES SERVICES PUBLICS
À LA CONCURRENCE ET DÉMANTELER NOS GARANTIES COLLECTIVES, COMME IL L’A FAIT DANS LE PRIVÉ AVEC LES ORDONNANCES CONTRE LE CODE DU TRAVAIL !

C’est pourquoi, à la suite des 12 et 21 septembre, les fonctionnaires et salariés du secteur public (établissements publics, Offices de l’habitat, services de l’eau...) sont appelés à faire grève et à manifester le 10 octobre 2017.

Téléchargez le tract 

Campagne "fier-e-s d’être Fonctionnaires !"


Pendant la campagne pour les élections présidentielles, la majorité des candidats ont porté des programmes anti-sociaux et anti-fonctionnaires, avec des fausses idées sur eux, largement relayées par des médias soumis au pouvoir de la Finance.

Face à ces attaques la CGT a décidé de lancer une campagne pour communiquer le plus massivement possible sur les valeurs que portent les fonctionnaires territoriaux et sur ce qu’ils sont vraiment.

Il s'agit de « casser » l’image du fonctionnaire « nanti, fainéant, toujours en vacances… etc. ».

Cette campagne de communication (affiches, autocollants) sera notamment diffusée dans les lycées et les services de la Région dans les semaines qui viennent.





 

Comité technique du 8 juin 2017 : interventions CGT et compte-rendu

 
Ordre du jour du Comité technique du 8 juin 2017 : 
Avis sur le transfert de compétences transports : 
     - Evolution de l’organisation de la Direction des Transports et Mobilités Durables
     - Conventions de transfert des services à la compétence transports entre les départements et la Région
 Avis sur l’évolution des Directions Artisanat/ Economie Solidaire, et Industrie/Services &  Développement International
 Avis sur les nouvelles modalités d’astreintes des agents de la collectivité
 Avis sur les nouveaux ratios d’avancement des agents de la collectivité
 Avis sur le bilan social 2016
 Avis sur l’évolution de l’organisation de la DGOPRH: point d’étape sur les grandes orientations.
Questions diverses : Bilan complet des 3 années de gestion de l’action sociale par Neeria

Téléchargez toutes les interventions des élus CGT
Téléchargez le compte-rendu complet
Téléchargez le bilan social 2016

Comité technique du 4 mai 2017 : Interventions CGT et compte-rendu


Ordre du jour du Comité technique du 4 mai 2017 : 
Avis sur le Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel (RIFSEEP) et sur sa mise en œuvre
Avis sur l’évolution de l’organisation des ERC en termes de management et de locaux
Avis sur l’évolution de l’organisation de la Direction de la Culture et du Patrimoine

Téléchargez toutes les interventions des élus CGT
Téléchargez le compte-rendu complet

lundi 11 septembre 2017

Contrats aidés dans la Fonction publique : Casse sociale contre les précaires


Communiqué commun CGT Educ’action et Fédération des Services Publics

Considérant que le dispositif des Emplois aidés n’était pas efficace pour un retour à l’emploi de milliers de personnes, le gouvernement Macron-Philippe a profité de la période estivale pour annoncer sa réduction massive dès septembre 2017 (environ 100 000 par rapport à 2016).

Cette annonce, qui n’est pas passée inaperçue, entraine une importante mobilisation. Pour expliquer cette décision injuste, le Premier ministre martèle que ce sont « en réalité des contrats précaires subventionnés par l’Etat, donc le contribuable ».
Depuis de très nombreuses années, l’Etat et les collectivités territoriales s’appuient sur ces emplois précaires pour tenter de faire baisser les chiffres du chômage, mais surtout pour assurer le bon fonctionnement de services publics. Ce recours massif permet ainsi à des collectivités d’assurer la restauration scolaire, l’accompagnement des transports scolaires, l’encadrement des temps péri-éducatifs, mais aussi l’aide au fonctionnement des établissements du second degré, l’aide aux directeurs/trices des écoles ou l’accompagnement des élèves en situation de handicap. L’État et certaines collectivités vont, dans certains DOM, jusqu’à remplacer des emplois statutaires comme les ATSEMs par ces emplois précaires.

Cette décision unilatérale a surpris tout le monde, obligeant les employeurs (collectivités territoriales) et les recruteurs (Pôle Emploi) à annoncer en urgence aux personnels pré-recrutés qu’ils seraient au chômage dès septembre… Elle met surtout à mal le bon fonctionnement de nombreux services et de fait, le service public d’éducation. Une tâche visible en cette rentrée…

Si la CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services Publics ont toujours combattu ces contrats qui ne s’accompagnent d’aucune réelle formation qualifiante ni véritable insertion professionnelle à long terme, ou qui maintiennent les personnels dans la précarité, elles ne peuvent accepter ce plan de licenciement massif qui n’ose dire son nom. Surtout, elles dénoncent des méthodes violentes à l’égard de personnes pour qui ces contrats sont avant tout un emploi. La CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services Publics rappellent que ces contrats aidés dans les fonctions publiques remplissent des missions de service public et qu’ils ont, à ce titre, toute leur importance et leur place dans notre société.

Pour toutes ces raisons, la CGT Éduc’action et la Fédération CGT des Services Publics continuent de revendiquer le réemploi et la titularisation de toutes les personnes concernées et la création d’emplois statutaires relatifs aux missions pérennes de service public.

Elles appellent les personnels et les usagers/ères à se mobiliser dès la 12 septembre pour s’opposer à cette politique de casse sociale.

Téléchargez le communiqué

jeudi 7 septembre 2017

Mardi 12 septembre : journée d'action nationale

https://www.cgtservicespublics.fr/IMG/pdf/tract12sept.25072017.pdf

Assez d’attaques contre la Fonction publique territoriale et contre le Code du travail !

La continuelle dégradation de la situation sociale est due aux politiques libérales menées en France et en Europe depuis plusieurs années.

Ces politiques libérales concentrent les richesses pour quelques-uns et ne laissent que chômage, précarité et pauvreté pour les autres.

Les attaques incessantes contre les droits, les acquis sociaux, les Statuts, le code du travail et les services publics, notamment territoriaux, participent de cette logique.

Dans ce contexte social catastrophique, les projets réformant le Code du travail sont une véritable agression contre les droits des salariés. Les principes qui fondent les garanties collectives y sont gravement remis en cause.

AGISSEZ CONTRE :
• Le gel de la valeur du point d’indice
• La décorrélation du point d’indice entre les versants de la Fonction Publique
• Le rétablissement du jour de carence
• L’augmentation de la CSG
• La remise en cause des accords locaux concernant le temps de travail
• Les attaques menées contre le CNFPT et ses agents et en corolaire contre la formation des agents territoriaux
• Le maintien de la baisse de la cotisation formation continue
• La suppression de milliers de contrats aidés (à contrario, nous revendiquons leur transformation en emplois statutaires)
• Les 120 000 suppressions d’emplois programmées dans la fonction publique, dont 70 000 dans la FPT.


AGISSEZ POUR :
• Défendre nos acquis collectifs (Code du travail, Statuts, protection sociale)
• Rattraper la perte du pouvoir d’achat par l’augmentation uniforme du point d’indice dans les trois versants de la Fonction publique
• S’opposer à l’augmentation de 1,7% de la CSG qui remet en cause le financement de notre protection sociale et ampute la rémunération des fonctionnaires
• Maintenir les effectifs, NON aux 70 000 suppressions de postes dans la FPT
• Abandonner le jour de carence.


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