lundi 28 septembre 2015

Le FN et les fonctionnaires

Région Nord Pas-de-Calais / Picardie :
En cas de victoire, Marine Le Pen envisage de supprimer des postes de fonctionnaires territoriaux
 
Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/nord-pas-de-calais-picardie-en-cas-de-victoire-mme-le-pen-envisage-de-supprimer-des-postes-de-fonctionnaires-territoriaux-814577.html




 L’extrême droite prospère sur le terrain de la désespérance sociale et des promesses non tenues. Sa progression n’est pourtant pas inéluctable. 

Il est de la responsabilité du syndicalisme de mettre les salariés en garde contre l’imposture sociale du FN et de combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet de l’autre et la division des salariés, pour mieux cacher leur incapacité à tracer des perspectives d’avenir et de justice sociale.  



mercredi 16 septembre 2015

Comité Technique du 11 juin 2015 - PV

 

Télécharger le Procès-verbal de la réunion du Comité Technique du 11 juin 2015

Voici le détail des interventions CGT :

1 - Prévention des risques psycho-sociaux : Plan d'action : Travailler et vivre ensemble
Rappel : le plan d'action avait été reporté lors du Comité technique de juin 2015 sur demande des syndicats. Le plan présenté était très éloigné des travaux menés en groupe de travail. Suite au retrait, 3 réunions du groupe de travail ont permis de finaliser le document.

Le travail supplémentaire a permis d'améliorer le plan d'action :
- Présentation des éléments-clés du diagnostic. Ca permet de savoir pourquoi on met en place ces actions.
- Dimension humaine plus importante
- Les actions et les outils plus développés
- Travail en cours sur les modes de communication aux agents
- Moyen supplémentaire : 1 poste de coordination

La CGT s'est engagée activement dans cette démarche depuis le début.
Nous acceptons de valider ce plan te nous nous engageons à continuer en ce sens.

La CGT réaffirme que les moyens mis en oeuvre ne sont pas suffisants.
Nous demandons une fois de plus un renforcement de l'équipe actuelle à hauteur de 3 à 4 postes.
La CGT est la seule organisation a demander des moyens supplémentaires.

2 - Evolution de l'organisation de la Direction de la Culture et de la Direction de l'Inventaire et du Patrimoine
La réorganisation va dans le bon sens, mais la communication aux agents n'a pas réalisée correctement, notamment à la Direction de la Culture.
Il reste des questions à régler, notamment sur le poste en moins et les missions en plus à l'Inventaire du patrimoine.
Certains bureaux de la Direction de la Culture sont surchargés et peu adaptés (3 voire 4 agents dans certains bureaux).
Quelle prises en compte des difficultés déjà identifiées : défaut de mode de communication, comportements managériaux inadaptés, burn-out ... ?
Quelles mesures envisagées pour créer de la cohésion au sein des équipes et des différents services ? Notamment par rapport à éloignement géographique : Inventaire, chéquier CLARC



3 - Bilan Social 2014
Comme à chaque présentation, seule la CGT est intervenue sur document important, autant en volume (48 pages) que sur le fond.
Nous avons demandé un certains nombre de précisions  et d'explications.
Nous avons insisté sur les données sexuées. Elle mettent en lumière de réelles différences entre hommes et femmes : dans les grades de A+ (surtout des hommes) et de C (surtout des femmes), l'accès aux poste de DG, d'agent d'entretien, d'agent d'encadrement dans les lycées,  les temps partiels, les rémunérations.
La CGT a à nouveau demandé l'application du régime indemnitaire aux contractuels de courte durée.

4 - Question diverses
La CGT a demandé un retour d'information sur les dysfonctionnements et aménagements du bâtiment Calvin. Les réponses sont dans le PV.

mardi 15 septembre 2015

23 septembre 2015 - Journée d'action pour la défense des libertés syndicales


Le 23 septembre 2015, la CGT organise une journée nationale pour exiger le respect des libertés d’expression et d’action syndicale. Les situations d’atteinte à ces libertés concernent aussi bien les militant-e-s du public que ceux du privé. La remise en cause des hébergements des Unions Locales ou Unions Départementales par les municipalités ou conseils départementaux est une réalité en forte expansion.

Ainsi, le 23 septembre, partout en France, les organisations de la CGT sont appelées à organiser des initiatives : rassemblements, manifestations, conférences de presse… qui pourront déboucher sur des rencontres avec les préfets afin d’exiger l’arrêt des atteintes aux libertés syndicales et de faire connaître les propositions de la CGT.

Aujourd’hui, nous identifions même une centaine de cas de criminalisation de l’action syndicale.

C’est pourquoi la CGT demande également une audience auprès de la Ministre de la Justice afin de porter ses exigences, à savoir :
- Une loi d’amnistie pour tout-e-s les militant-e-s syndicalistes et associatifs ;
- Le renforcement de la protection des militant-e-s syndicaux, agissant dans l’intérêt général des salarié-e-s dans le cadre d’actions collectives, en modifiant d’une part le Code pénal et d’autre part, en supprimant le prélèvement d’ADN de tout-e-s les militant-e-s ;
- L’engagement de l’État d’assurer le respect des libertés syndicales en garantissant l’application du droit que ce soit dans le secteur privé ou public et en sanctionnant celles et ceux qui bafouent la loi.
- Le renforcement de la loi pour garantir la pérennité de l’hébergement des organisations syndicales à titre gracieux par les collectivités territoriales.

Afin de permettre la participation à ces initiatives, la Fédération CGT des Services publics met à disposition un préavis de grève de 0 à 24 h pour la journée du mercredi 23 septembre 2015, préavis couvrant l’ensemble des personnels de son champ de syndicalisation.

Téléchargez le tract de la CGT

 

Vers un « droit à la déconnexion » au travail - Article Le Monde.fr

La réforme du droit du travail intégrera des mesures destinées à encadrer « la transformation numérique de notre économie ». Manuel Valls l’a dit, le 9 septembre, quelques instants après s’être vu remettre le rapport de l’ex-directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle, qui encourage le développement de la négociation collective pour élaborer les normes sociales.

Le premier ministre considère que le développement des technologies digitales dans le monde de l’entreprise a des « impacts sociaux sur la vie au travail qui seront de plus en plus lourds ». Dès lors, il convient d’agir. Le sujet sera probablement abordé lors de la conférence sociale du 19 octobre. Des dispositions devraient également être inscrites dans le projet de loi que Myriam El Khomri présentera, fin 2015 ou début 2016, afin d’accorder plus de place aux accords de branche et d’entreprise dans « notre système de relations professionnelles ».


Pour nourrir sa réflexion, la ministre du travail dispose d’un rapport supplémentaire, rendu, mardi 15 septembre, par Bruno Mettling, directeur général adjoint d’Orange, chargé des ressources humaines. Il dresse un état des lieux, très documenté et parfois éloquent, sur les effets du numérique dans les relations de travail. Il formule aussi trente-six préconisations, en suivant une approche qui se veut équilibrée.

« Le numérique est d’abord une opportunité pour penser différemment l’organisation du travail, le fonctionnement de l’entreprise au quotidien, confie M. Mettling au Monde. Mais il peut aussi être porteur de risques pour la santé des salariés, qu’il convient d’anticiper. Il ne faut pas que ça serve de prétexte pour mettre à bas le code du travail. »

« Infobésité »

La numérisation de l’économie a pris une ampleur spectaculaire. Aujourd’hui, 90 % des cadres disposent d’un micro-ordinateur sur leur lieu de travail. Et le nombre de smartphones a été multiplié par six depuis 2008.

Or, selon M. Mettling, l’utilisation de tels équipements conduit parfois à une « surcharge informationnelle et communicationnelle » qui peut se révéler « contre-productive » en faisant intrusion dans la vie privée des salariés. Cette « infobésité » engendre, dans certains cas, du stress, « un sentiment de fatigue » et « pose en creux la question des risques psychosociaux ». Réguler l’usage de ces outils constitue donc une question « centrale, notamment pour les cadres ».

C’est pourquoi le dirigeant d’Orange propose d’instaurer « un droit à la déconnexion professionnelle qui doit se généraliser par négociation d’entreprise ». « Pour être effectif, ajoute-t-il, il doit s’accompagner d’un devoir de déconnexion dont le respect incombe d’abord à chacun d’entre nous, mais aussi à l’entreprise. Il revient, en effet, à celle-ci de former ses collaborateurs au bon usage des outils digitaux. Les dirigeants doivent également se montrer exemplaires. »

Le rapport ne fixe pas de solutions clés en main, mais cite plusieurs exemples : ainsi, Volkswagen a lancé un « dispositif de mise en veille des serveurs », entre 18 h 15 et 7 heures du matin, pour les smartphones professionnels ; de son côté, la société de e-commerce Price Minister a mis en place une demi-journée par mois sans courriels, afin de privilégier les échanges oraux entre salariés.


Source : Le monde.fr


L'utilisation abusive des TIC fait partie des priorités du Syndicat CGT du Conseil régional du Centre depuis plusieurs années.
Nous estimons qu'une séparation claire est nécessaire entre temps de travail et temps de non-travail.
L'équilibre entre ces 2 activités est profitable autant à l'individu qu'à la qualité du service public rendu sur le temps de travail.