jeudi 15 décembre 2016

Questionnaire aux agents : 1er retour


Sur le mois de novembre, l’Intersyndicale CFDT-CGT-FO-FSU-UNSA a lancé un questionnaire pour connaitre les attentes et les besoins des agents du Conseil Régional.
Après une première analyse rapide des réponses, l'Intersyndicale a communiqué aux agents ce 1er message le 14 décembre 2016 :


Vous avez été 1 180 à répondre au questionnaire et nous vous en remercions.

Cela correspond à un tiers des agents des lycées (821 réponses) et la moitié des agents du siège (359 réponses).


Près d’un agent sur 2 en situation de mal-être au travail

Aujourd’hui, près d’un agent sur 2 est en situation de mal-être et peu motivé dans son travail.


Perte de motivation au siège

La situation est particulièrement préoccupante pour les agents du siège qui ne se sentent "pas bien au travail" à 49 % et "pas motivé" à 55 %.


Vos priorités : pouvoir d’achat, carrière, conditions de travail

Le pouvoir d’achat, la carrière et les conditions de travail sont clairement les sujets sur lesquels les agents ont le plus d’attente : vous êtes plus de 60 % à les placer en priorité 1 ou 2.

Le pouvoir d’achat est la priorité N°1 pour les agents de cat. C,autant au siège que dans les lycées.

Les conditions de travail sont la priorité N°1 pour les agents de cat. B et A, avec beaucoup d’expression libre sur le management humain, le pilotage global de la collectivité et le non-remplacement des absences.

La carrière est la priorité N°2 d’une majorité d’agents, avec beaucoup d’expression libre sur le blocage des carrières imposé par la carte des métiers.


Dès janvier, des propositions soumises au Président

Après une analyse plus précise de vos réponses dont les nombreuses expressions directes, nous vous présenterons dès janvier 2017 des revendications construites sur ces bases.

Nous présenterons ensuite ces revendications au Président du Conseil régional et nous vous informerons de ses réponses.

Ce message a été également envoyé dans tous les lycées pour affichage (cf ci-dessus).

mercredi 9 novembre 2016

Novembre 2016 : l'Intersyndicale sollicite l'avis des agents du Conseil régional Centre-Val de Loire





Depuis 2009, les 5 syndicats du Conseil régional participent au dialogue social.
Au début, cela a permis d'aboutir à de vraies avancées pour tous les agents, notamment pour la carrière et le régime indemnitaire.
Malheureusement, depuis 3 ans, la Région parle, écoute, mais n'entend rien et NE FAIT RIEN !

Le Plan d'action Travailler et vivre ensemble adopté en 2015 contient beaucoup d'actions concrètes qui permettraient réellement d'améliorer notre quotidien. 
Mais là encore, pratiquement rien ne bouge, car la Région refuse de mettre les moyens nécessaires !

Nous avons donc décider de proposer aux agents de se mobiliser et de s'exprimer !


L’Intersyndicale CFDT-CGT-FO-FSU-UNSA propose aux agents du Conseil régional Centre-Val de Loire de donner leur avis sur leur travail et leurs attentes.

Ce questionnaire anonyme a deux objectifs :
-  faire un état des lieux du ressenti des agents sur leur travail,
-  négocier au plus près des besoins des agents.

Nous garantissons l’anonymat de ce questionnaire.

Durée : 2 minutes

2 méthodes pour remplir le questionnaire :

Téléchargez et imprimer le questionnaire et envoyez-le avant le 30 novembre 2016 à : 
INTERSYNDICALE - 9 rue Saint Pierre Lentin - CS 94117 - 45041 ORLEANS CEDEX 1
 
Ce questionnaire est aussi en cours de distribution dans les lycées et les services de la Région.
Le contenu et surtout le nombre de questionnaires remplis permettront à l’Intersyndicale et donc aux agents, d’être enfin entendus par la Région.


Le 29 novembre : Mobilisons-nous pour faire entendre et gagner sur nos revendications !


Appel unitaire des organisations syndicales de la Fonction publique CGT, FAFP, FSU et SOLIDAIRES à une journée de mobilisation dans les trois versants de la Fonction publique le mardi 29 novembre 2016.

Les organisations syndicales de fonctionnaires considèrent que de nombreuses revendications restent encore aujourd’hui sans réponse. 
Parmi elles :
- L’augmentation significative des salaires, les mesures de rattrapage des pertes accumulées depuis l’année 2010.
- La poursuite de la politique de transfert prime/points pour en finir avec les indemnités constituant des compléments de salaire, comme le RIFSEEP, instaurant l’inégalité de traitement entre les agents.
- La revalorisation des filières et des corps à prédominance féminine afin d’appliquer le principe : « un salaire égal pour un travail de valeur égale ».
- L’amélioration des conditions de travail et de l’organisation du temps de travail qui pourrait être mis en cause dans les concertations faisant suite au rapport Laurent : aucun nouveau recul en la matière n’est acceptable.
- Le renforcement du Statut général des fonctionnaires, de leurs statuts particuliers, des droits et des garanties collectives des personnels.
- Le renforcement des garanties aux usagers d’un service public de pleine compétence et de proximité sur l’ensemble du territoire national, y compris en Outre-Mer.
- L’octroi des moyens budgétaires nécessaires à l’accomplissement des missions publiques dans les trois versants de la Fonction publique avec les créations d’emplois statutaires nécessaires, de nouvelles mesures visant à la résorption de toutes les formes de précarité, des crédits de fonctionnement et d’investissement à la hauteur des besoins.
- La fin de la précarisation des emplois publics par un plan de titularisations
En l’état actuel, les projets de lois de finances et de financement de la sécurité sociale 2017 restent marqués par l’austérité budgétaire, la poursuite des suppressions d’emplois, de nouvelles et conséquentes amputations de crédits, au détriment de la qualité et du financement de l’action publique et plus particulièrement celle mise en œuvre par l’Etat, les collectivités territoriales et les hôpitaux.
Dans un tel contexte, nos organisations syndicales décident de s’adresser à Madame Annick Girardin, Ministre de la Fonction publique, afin d’exiger que les discussions sur ces revendications soient rouvertes.
Elles organiseront une conférence de presse unitaire.

Nos organisations appellent les personnels des trois versants de la Fonction publique, dans toutes les professions et dans l’ensemble des territoires, à contribuer à la réussite du mardi 29 novembre 2016, journée nationale d’expressions de leurs revendications avec notamment :

- L’élaboration de cahiers revendicatifs professionnels et territoriaux.
- L’interpellation et des demandes d’audience auprès des hiérarchies administratives locales.
- L’envoi de motions aux préfets et l’organisation de rassemblements devant les préfectures.
- La distribution de tracts aux usagers du service public.

Enfin, nos organisations appellent les personnels à débattre des conditions de l’engagement, après le 29 novembre, de nouvelles étapes de mobilisation.

lundi 7 novembre 2016

Exigeons une carte des lycées en Éducation prioritaire : journée d'action nationale le 17 novembre 2016



Après deux années de tergiversations, la ministre de l’Education Nationale a finalement annoncé que l’Éducation prioritaire s’arrêtait à la fin de la scolarité obligatoire, en excluant ainsi, définitivement, les lycées.

Pour la CGT, c’est inacceptable.

L’Éducation prioritaire ne saurait s’arrêter à la fin du collège, comme si le passage en seconde mettait fin aux inégalités sociales et territoriales.

Bon nombre de lycées, en particulier les LP, ont un taux de catégories socio-professionnelles défavorisées qui n’a rien à "envier" à certains collèges ...

La CGT exige qu’une concertation soit rapidement mise en place par le ministère pour définir des critères clairs et objectifs afin d’établir une liste élargie des lycées devant relever de l’Éducation prioritaire sans aucune sortie des établissements qui y figuraient auparavant.

Cette situation concerne l’ensemble des personnels travaillant dans les lycées, y compris les agents du Conseil régional.


Dans l’Éducation Prioritaire 
et les établissements devant en relever :
toutes et tous en grève le 17 Novembre


Le syndicat CGT du Conseil régional Centre-Val de Loire a déposé un préavis de grève pour la journée du 17 novembre 2016 pour permettre aux agents du Conseil régional de participer à ce mouvement d'action.




mardi 6 septembre 2016

Mobilisation nationale du 15 septembre 2016


LE 15 SEPTEMBRE 2016
 
à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL-FIDLS

PARTOUT EN FRANCE

pour l’augmentation des salaires
pour l’abrogation de la loi Travail et la défense du Statut des fonctionnaires
pour des emplois et des budgets à la hauteur des besoins de service public
pour les 32 heures comme réponse au chômage de masse

FAISONS ENTENDRE LA COLERE SOCIALE !

Télécharger le tract de la Fédération CGT des Services publics

Déclaration commune CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL : Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi !

Déclaration commune CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi !

 
La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes. Elle ne le sera pas non plus pour l’économie du pays. Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d’entreprise, cette loi accroît la concurrence entre les entreprises poussant à l’alignement sur le « moins offrant » pour les salariés. Cette logique de dumping social va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d’acquis sociaux.

Cette loi contrevient aux conventions 87, 98 et 158 de l’Organisation Internationale du Travail relatives à la négociation collective, aux libertés syndicales et aux licenciements.
Les organisations syndicales étudient tous les recours et moyens juridiques possibles pour s’opposer à la mise en œuvre de la loi Travail.

L’emploi, les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s.

Le chômage et la précarité sont des fléaux pour notre pays. Les créations d’emplois, dans le privé comme dans le public, sont pourtant nécessaires pour répondre aux besoins de toute la société. La stabilité et la qualité des emplois sont non seulement gage de progrès social et de qualité de vie pour les salarié-e-s et les jeunes, mais sont aussi un facteur essentiel de création d’emplois. La loi Travail tourne le dos à cet enjeu ! Tous les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd’hui les conséquences néfastes.

Affaiblir le code du travail, c’est affaiblir les droits de tous les salarié-e-s !

Il est clair qu’à terme la fonction publique sera aussi concernée car nombre de règles statutaires relève de la transposition de dispositions du code du travail (dialogue social, respect de la hiérarchie des normes et des droits collectifs, temps de travail, etc.).

C’est pourquoi nos organisations continueront à mener tous les débats nécessaires avec les salarié-e-s et les jeunes pour, à l’inverse de cette loi, promouvoir d’autres propositions, obtenir son abrogation et gagner de nouveaux droits pour toutes et tous.

Pendant l’été, de nombreuses initiatives locales se sont développées et la carte postale au Président de la République a été largement utilisée. Comme nous l’avons écrit au Président de la République, « on se retrouve à la rentrée... », notamment sur les meetings et débats unitaires déjà programmés.
Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd’hui victimes des militant-e-s syndicaux-ales, des jeunes, des salarié-e-s et des agents publics.

Les organisations syndicales de salarié-e-s et de jeunesse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’actions du 15 septembre contre la loi Travail, selon des modalités décidées localement (rassemblements, manifestations, grèves, etc…), pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

mercredi 18 mai 2016

Retrait de la Loi Travail : journée d'action du 19 mai

 

La mobilisation contre le projet de Loi travail continue.

Plus de 70 % de la population est opposée à ce projet de loi ainsi qu’à l’utilisation du 49.3.

Les mobilisations et le rapport de force dans l’opinion publique ont contraint le gouvernement à proposer des bougés au projet de loi, pour tenter d’en minimiser les impacts, mais le compte n’y est toujours pas pour les salariés et pour la CGT. Le projet demeure inacceptable, inamendable et doit être retiré.

D’autres voies sont possibles par la mobilisation à l’exemple de celle des intermittents du spectacle qui a permis de gagner un accord qui rétablit des droits et en ouvre de nouveaux.

Les mobilisations et l’interpellation des parlementaires, choisies comme mode d’action unitairement par les organisations syndicales de salariés et de jeunesse, ont fait bouger les lignes, mettant le gouvernement dans l’impossibilité de faire adopter son projet par sa propre majorité.

Face à cela, il choisit le passage en force en utilisant le 49.3 !



Les salariés sont méprisés, les citoyens bafoués et leurs représentants ignorés.

La CGT condamne ce déni de démocratie et la brutalité affichée par le gouvernement.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL appellent à une nouvelle de grèves et manifestations le jeudi 19 mai.

Retrouvez toutes les infos sur le site web de la Fédération CGT des Services publics 


mercredi 11 mai 2016

Journée de mobilisation contre le projet de loi Travail : jeudi 12 mai




Depuis maintenant près de trois mois, une mobilisation exceptionnelle a pris racine en France pour combattre le projet de loi Travail et porter l’exigence de nouveaux droits sociaux pour les salariés. Quelle est la réponse du gouvernement ? Le passage en force !
Ce projet de loi ne figurait pas dans le programme du candidat Hollande.

L’utilisation du 49-3 pour faire adopter une loi rejetée par plus de 70% de la population est inadmissible, une véritable honte ! Cette décision ne vient que s’ajouter à un processus antidémocratique depuis le début. Faut-il rappeler la non consultation des organisations syndicales avant l’écriture du texte, les rencontres éclair avec la Ministre du travail, le blocage des votes à l’Assemblée nationale ?

Les salariés sont méprisés, les citoyens bafoués et leurs représentants ignorés. La CGT condamne ce déni de démocratie et la brutalité affichée par le gouvernement.

La Fédération CGT des Services publics appelle agents et salarié-e-s de son champ à construire la mobilisation la plus large et à réussir une journée de grève massive le 12 mai prochain pour gagner le retrait du projet de loi Travail et obtenir de véritables négociations.

ACTIONS NATIONALES

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL appellent à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains.

De plus, elles n’écartent aucun type d’initiatives pour les semaines à venir, y compris une manifestation nationale.

Retrouvez toutes les infos sur le site web de la Fédération CGT des Services publics :