vendredi 27 janvier 2023

Retraite : 2ème journée de mobilisation nationale et intersyndicale : 31 janvier 2023

 


Après la mobilisation massive du 19 janvier, on remet ça encore plus fort le 31 et jusqu’au retrait de la réforme !

NON à l’attaque de macron contre les retraites

OUI, la retraite à 60 ans maximum, c’est possible !

En assemblées générales, en heures d’infos syndicales, réunissons-nous pour préparer le 31 et discuter des suites immédiates : oui on peut faire reculer Macron !

L e 19 janvier, dans l’unité syndicale, nous étions plus de 2 millions dans les rues, bien plus en grève, pour affirmer notre rejet de cette nouvelle réforme. Dans toute la France, des milliers de services, crèches, écoles, étaient fermés entièrement ou partiellement. Dans toutes les filières, dans toutes les collectivités et tous les établissements, la colère et la détermination étaient au rendez-vous. Personne n’est dupe sur les intentions du gouvernement Macron-Borne.
C’est la 8e fois en 30 ans que les gouvernements successifs attaquent les salarié·es avec les mêmes arguments fallacieux.

 
Pourquoi vouloir nous faire travailler jusqu’à 64 ans minimum et augmenter la durée de cotisations ?
  Contrairement à ce qu’ils soutiennent, notre système des retraites n’est pas en péril. Celui-ci a d’ailleurs dégagé un excédent de 3 milliards en 2022 alors que le COR (conseil d’orientation des retraites), dans ses prévisions, avait annoncé 22 milliards de déficit.
Pour satisfaire ses partenaires et rassurer les marchés financiers de la zone euro, le gouvernement, malgré l’opposition massive des salarié·es, a décidé de passer en force le recul de l’âge de départ.
Alors que le taux d’emploi des plus de 60 ans est de 35,5 % et que 5 millions de personnes sont en recherche d’emploi, le gouvernement veut obliger les seniors encore en activité à travailler plus longtemps !

L’ensemble des mesures annoncées sont des mensonges et parmi elles :
• Le dispositif carrières longues est profondément dégradé.
• Aucun progrès notable en direction des femmes.
• Aucune mesure concrète sur la pénibilité.
• La promesse des minimas à 1200 € brut est une fumisterie et loin de nos revendications. De plus, 2 millions de retraité·es qui n’ont pas une carrière complète en seront exclu·es.

La fin des régimes spéciaux annoncée au titre de l’équité n’est qu’un nivellement par le bas pour satisfaire l’appétit patronal.
Carrières bloquées, point d’indice bloqué, pénibilité aggravée, inégalité des salaires Femmes-Hommes, espérance de vie diminuée… et ils nous parlent d’équité !

En pleine crise inflationniste, l’outrance et la provocation n’ont aucune limite.
Les géants du CAC 40 ont reversé plus de 80 milliards à leurs actionnaires en 2022.
=> Contre tout recul de l’âge légal de départ à la retraite et contre tout allongement de la durée de cotisations, pour un retour à un départ à 60 ans maximum à taux plein !
=> Pour le maintien de nos régimes de retraites (CNRACL, régime général, IRCANTEC…) et leur renforcement par des recrutements statutaires et conventionnels massifs !

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mercredi 11 janvier 2023

Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier 2023

 

Communiqué intersyndical | Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.

Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.

Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.

Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.

Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.

Paris le 10 janvier 2023


Elections professionnelles de décembre 2022 : la CGT reste le 1er syndicat au Conseil régional


 La CGT est toujours le 1er syndicat au Conseil régional 

et elle gagne 4 sièges supplémentaires.

En Comité Social Territorial – CST (ex-comité technique), la CGT obtient 31,56 % des suffrages exprimés (+ 1 %), soit 439 voix.
Elle gagne un siège supplémentaire, soit 6 élus titulaires sur 15.

En CAP C, la CGT obtient 37,09 % des suffrages exprimés (+ 4,58 %), soit 326 voix.
Elle gagne un siège supplémentaire, soit 4 élus titulaires sur 8.

En CAP B, par contre la CGT obtient 17,54 % des suffrages exprimés (- 6,7 %), soit 20 voix.
Elle perd son unique siège, à 1 voix près.

En CAP A, la CGT obtient 19,6 % des suffrages exprimés (+ 4 %), soit 39 voix.
Elle garde un siège, soit 1 élu titulaire sur 4.

En FSSSCT (ex-CHSCT), la CGT gagne deux sièges supplémentaires, soit 6 élus titulaires sur 15.
Le nombre de siège et la répartition sont désormais les mêmes qu’en CST.

Nous regrettons évidemment la perte de notre unique siège en CAP B, ainsi que la baisse de participation par rapport aux élections pros de 2018 : 44, 46 % contre 50 % en 2018.

Au total, il y aura 8 agents nouvellement élus et 9 anciens.

Auxquels s’ajouteront les personnes mandatées en Formation Spécialisée en matière de Santé, Sécurité et Conditions de travail - FSSSCT (qui remplace le CHSCT) et qui seront désignées dans les prochains jours. 

Ce renforcement de la CGT au Conseil régional a été obtenu par un travail de terrain régulier auprès des agents et grâce à des listes qui représentent vraiment les agents de la Région.

Nous remercions toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisé.e.s pour permettre cette nouvelle victoire électorale : les militants de terrain, les candidats et évidemment les électeurs.